Once upon a time [Passé/ Hiver 95] Pv Thémys

Draco rigola franchement en lui attrapant gentillement le doigt.

Ne t'en fais pas pour ça. Mon côté restera là où il a toujours été. Je fiable à moi même, et à mes idées. Te voilà rassurée??

Relève le menton, fière et de mauvaise foi:

Je n'étais pas inquiète. Il m'aurait juste déplu que tu te méprennes. Pour toi.Les grands hommes savent faire la part des choses.

Juste devant le grand kiosque dominant la falaise et l'entrée du débarquadère, Noa marqua une pause, toute prête à faire une concession à sa mauvaise foi, un peu mutine.

Tu sais ce qui me rassurerait vraiment...?

Draco s'arreta et lui fit face. Il avait toujours un air amusé sur le visage. ce qui détonnait de son habituel air crispé ou tendu.
Le regard malin interroge.

Quoi donc, mademoiselle?

Dans un premier temps, elle manqua réclamer tout de go un baiser, puis, toujours un peu mutine, se contente de se rapprocher dangereusement tout en faisant mine de contrôler Draco avec de petits bouts de ficelle:

Que tu te soumettes à mon Imperium continuellement...?

Pleine de flegme

ça me parait une bonne idée...

Le visage grimaçant, mais n'ayant en rien perdu de son humeur plus jovial, Draco haussa les épaules.

Je ne sais pas si cela serait une bonne idée. Je crois qu'au final tu t'ennuierais. Un Draco suivant tes moindres désirs, ne pensant pas, quasi muet sauf par tes mots.
Tu te lasserais bien vite.

Fait une petite moue, l'air pas convaincue et joueuse:

Je demande à le voir pour le croire.

Pour dégager une mèche rebelle de son visage, Draco secoua la tête. Il approcha sa main de la chevelure de Noa et en prit une boucle entre ses doigts.

Je me dois, connaissant ta perfidie et ton gout au jeu, de refuser cette proposition. Il te faudra un autre cobaye pour ce test. Mais pourquoi désirer une telle chose?? Je t'ennuie en Draco non pantin.

Il remima le geste qu'elle fit quelques instants auparavant.

Secoue la tête dans la négative et en suivant plus ou moins les gestes qu'elle serait supposée faire si elle était véritablement le pantin de Draco, s'amusant follement:

J'ai juste envie d'un baiser qui ne vient pas. Ô drame.

Draco haussa un sourcil.

Tient donc.

Puis, jouant le malin, il s'approcha encore un peu plus de la jeune fille.

Pourtant, il y a peu, tu ne semblais pas apprécier à sa juste valeur mon baiser.

Il leva les yeux au ciel en souriant.

Mais un baiser contre le fait de ne pas finir sous imperium me semble être un bon compromis.

Il pris délicatement le menton de Noa et s'approcha doucement de son visage pour déposer sur ses lèvres un délicat baiser.

Voilà bien une chose pour laquelle il n'allait pas se faire prier. Même s'ils étaient trop à découvert à son gout pour une effusion de sentiment, et ce malgré leur éloignement de toutes formes de vie.
Draco se redressa un instant, ne quittant pas les lèvres de Noa, pour aller lover ses mains dans son creux du dos.
Lorsque la jeune fille relâcha cette étreinte des plus délicieuses, il reprit route, le cœur léger, mais bien loin de l'avouer, main dans la main avec la serpentarde.

Me voilà éloigner de toutes tentatives de me faire devenir un pantin. Mais si un jour tu en as besoin d'un, j'ai de bon spécimen qui feront ce que tu voudras. Et ce sans sortilège. Même pas la peine de se fatiguer.

Un peu bécasse, balance son bras qui tient celui de Draco:

C'est vrai?

Porte le bout de ses doigts à ses lèvres, mutine:

Tu as des connaissances qui se chargeraient de la corvée de m'embrasser à ta place?! Comme c'est pratique!

Pour toute réponse, Draco lui fit un délicate pich'nette sur le nez.

Tu as bien compris ce que je voulais dire. Mais si jamais un osait s'aventurer dans ce chemin, ça serait surement la dernière chose qu'il aurait à faire de sa vie. Tu peux me croire. Il est des choses pour laquelle je ne suis pas partageur.

Il aurait été de bonne foi qu'il ajoute un grand nombre de chose, mais faire preuve de bonne foi était encore une chose à laquelle il ne s'était pas résolu à faire.

A moins que te faire embrasser par Crabbe ou Goyle t'anime bien plus?

Fronce le nez pour mieux réceptionner la pichenette, mais l'accepte avec plaisir. A la réponse de Draco, décide que c'est beaucoup moins amusant quand la plaisanterie se retourne contre elle, alors biaise en conséquence:

La rumeur disait donc vrai: tu partages vraiment tout avec tes deux gorilles!

Mais la plaisanterie ne fit pas long feu; immédiatement, elle fit un gros "beuark" peu élégant, mais qui avait le mérite d'être expressif, et secoua la tête.

Non, vraiment, je ne veux que toi.

S'accrochant un peu plus à lui:

et tu as intérêt à me promettre de ne pas les laisser m'approcher, ils me font trop peur!

Draco l'accueillit en rigolant, même si un certain étonnement s'affichait peu à peu sur son visage.

Ils te font peur?? Pourquoi? Ils sont certes un peu balourds et massifs, mais ils ne sont certainement pas prêt à te faire quoique ce soit. Puis ils savent surtout qu'ils n'en n'ont pas intérêt. Tu n'as aucun souci à te faire.

Il lui fit un sourire rassurant. Il n'osa pas ajouter qu'ils étaient plus bêtes que méchants, car au fond outre leur utilité, Draco avait une sorte d'affection particulière pour ses deux comparses. Celle d'un chef vis à vis de ses troupes, oscillant entre effarement et satisfaction du travail accompli. Et bien accompli, généralement. Pour taper sur les gryffondors, ils étaient les meilleurs, indéniablement.

Mais, non je ne partage pas tout avec eux. Comme toi par exemple.

(Je t'intègre en douceur, tu en fais ce que tu veux ensuite ^^ enfin, si tu avais quelque chose en tête, et que mon entrée en matière te détruit tout, tu le dis!)

En parlant de ces deux gros balourds, Naomah les aperçue tout à coup au loin. Eux ne les avaient apparemment pas vu, aussi s'empressa-t-elle de tirer Draco à sa suite, bien décidée à rejoindre l'abri du grand kiosque en haut de la falaise.

Ils pourraient m'écraser sans faire exprès... Un geste irréfléchi, ce qui leur arrive les trois-quart du temps, un peu de puissance, ce qu'ils ont toujours, et pouf... Plus de Naomah!

Fait mine de s'épousseter

C'est que je suis fragile.

(Non non, j'ai rien du tout en tête - je demandais juste au cas où, vu que vous parliez des deux malins. En fait, surtout, je voudrais pas que vous vous sentiez obligés.)

(EDIT - Alors je comprends pas, je peux plus supprimer l'autre post. Le bouton a disparu. )


Crabbe

"Nan. Je te dis que c'était pas lui."

Goyle

La bouche pleine, et s'essuyant d'un revers de manche:

"Mais... il le tenait encore, le gâteau!"

Crabbe

"Ouais, justement. Tu vois, je t'avais dit qu'il y en avait un qui avait mangé le gâteau que je voulais, à la table des Poufsouffle."

Goyle

"Eh ben?"

Crabbe

"Alors, comme il l'avait mangé, il pouvait pas le tenir."

Goyle

"...Ah ouais."

Crabbe

"Donc on a pas tapé le bon."

Goyle

"Ben nan."

Crabbe

"Il faut en chercher un qui, justement, ne tient pas de gâteau."

Goyle

"Ah ouais, t'as raison." Fait craquer son poing, essuie encore les dernières miettes, et d'un air réjoui: "Alors on y va!"

Crabbe

Fait craquer ses poings à l'unisson, ricane bêtement en manière d'acquièscement, avant de prendre un pas plus vif (mais toujours aussi gorillesque).

Goyle

Après quelques instants de marche pensive, une main sur l'estomac et toujours sans se rendre compte qu'ils se dirigent justement vers Malfoy et Naomah:

"...Quand même... tu crois pas qu'on ferait bien de taper aussi ceux qui ont des gâteaux pas encore mangés?... Au cas où?..."

Draco rigola doucement. Il était amusé d'imaginer Noa, fragile, apeurée face à eux. Elle qui pouvait avoir autant d'aplomb face à quiconque. Mais elle n'avait pas tort. Ces deux abrutis, dans un moment de fébrilité qui leur est connu, pourraient en un rien de temps faire autant de dégâts que deux rhinocéros dans un champs de coquelicots.

Rassure toi. Ils ne te feront jamais rien. Et je te connais suffisamment pour savoir que tu sauras te défendre face à eux. Ils sont brutaux qu'avec ceux qui le mérite. Puis, vu que tu les évites comme la peste, cela ne risque pas.

Esquisse une petite moue dubitative aux propos de Draco, et, vraiment inquiète quelque part (surtout qu'elle a perdu de vue les deux gorilles), même si elle fanfaronne guillerettement tout en atteignant le couvert du grand kiosque en haut de la falaise.

Tout de même, j'ai intérêt à me tenir à carreau quelque part...

Pour illustrer son propos, reprend plus clairement:

Et si je devais, un jour, briser le coeur du grand Draco Malfoy, ne risquerais-je pas, alors, le plus grand des courroux? Une erreur est vite arrivée.

(HJ: ouaipe, une fois qu'un poste est ajouté après le tien, tu ne peux plus le supprimer. Il n'y a que les modos qui peuvent supprimer des postes n'importe où ^^ Mais je l'ai fait du coup )

Et voilà que le jeune serpentard allait encore se faire avoir avec une question piège. Dire qu'elle ne risquait pas de lui briser le cœur, car Monsieur n'en avait pas n'était peut être pas la meilleure démarche à suivre pour qu'ils continuent leur relation. Et affirmer le contraire mettrait à mal sa situation de mâle rebel, dur et fort.
Non, il lui fallait, comme à son habitude, la noble voie du détournement des choses sous un jour meilleur. Et meilleur pour lui. Il se dirigea vers l'endroit du kiosque qui permettait de leur offrir une vue panoramique des plus splendides. Même s'il fallait l'avouer, Draco s'en moquait éperdument.

Je te l'ai dit, ils ne te feront jamais rien, si je leur dit de ne rien te faire.

Avec une signe qu'elle vienne plus près de lui, il continua.

Puis, sommes-nous vraiment obligés de parler d'eux en ces moments? Ils sont loin de nous, nous sommes loin de tout profitons-en. Il va déjà bientôt nous falloir revenir à la triste réalité ennuyante et pesante de ce maudit château de pierres. Sinon, je vais finir par croire que tu as un véritable faible pour un des deux.

Draco esquissa un sourire en coin, un peu moqueur.

Secoue la tête, à la fois pour acquiescer et pour nier les propos de Draco.

Il va falloir que je sois un peu moins irrésistible. Comme ça, tu ne tomberas pas amoureux, et nous n'aurons aucun risque.

Semblant trouver son idée imparable, se sert contre Draco.

C'est aussi bien comme ça! Nous allons prendre du bon temps, nous amuser, et puis c'est tout.

De plus en plus enthousiaste.

D'ailleurs, nous ne sommes pas vraiment ensemble, donc aucune conséquence fâcheuse ne peut nous atteindre! Et nous n'aurons aucune raison d'être déçus en découvrant nos tares cachées.

(OK... ben du coup, merci pour la "suppression de post", quoi. XD)

Goyle

Montre du doigt les deux tourtereaux:

"Oh, regarde."

Crabbe

"Ah, ouais."

Goyle

"On pourait lui demander pour le gâteau..."

Crabbe

"C'est vrai."

Goyle

"Il a toujours plein d'idées... et puis il est malin."

Les deux

Infléchissent leur route, et commencent lentement mais surement à se rapprocher, comme deux missiles téléguidés, de leur proie encore inconsciente du peu de secondes romantiques qui lui restent.

Un peu perplexe au début et ayant peur de se faire piéger comme un débutant, Draco mit un petit laps de temps à répondre à la jeune fille. Il n'allait pas entrer dans ce jeu trop dangereux pour lui où de toute façon, il savait qu'il en sortirait, quoiqu'il arrive, perdant. Son père ne lui avait-il pas appris à se méfier des paroles perfides des femmes?? Pour une fois les conseils paternels étaient de bonnes augures et foi de Coco, il les suivrait.
Il accueillit donc la jeune fille près de lui avec une sorte de légèreté, tout en posant une main tendre sur son bras.

Je ne m'inquiète pas pour toi, la déception ne sera pas de mise.

Ne restant guère longtemps sur cet état de fait, le jeune homme changea de sujet, une idée émergeant dans sa tête blonde.

Comme nous en sommes à la badinerie et à l'espièglerie que penses-tu de nous en servir à des fins personnelles et de façon à nous octroyer mérites et grâces??

Planant doucement dans un monde d'inconséquence et de rêveries sans fin, Naomah en sortie difficilement à la proposition de Draco.
Quelques mots faisaient Pop dans sa tête, mais sans qu'elle ne puisse donner véritablement de sens à l'ensemble.

Prudente, même si toujours enthousiaste quand il s'agissait d'une proposition venant de son petite prince perso:

ça semble prometteur.

Draco se recula un peu de la jeune fille. Simple geste pratique pour lui faire par de ce qui lui trottait dans la tête.
En ce moment, le château était sous une telle tension, même si celle-ci se révélait être plus à son avantage ou à celui des siens que pour les autres élèves. Ombrage y était pour beaucoup. On pouvait même sire qu'elle en était la principale investigatrice et Draco n'allait pas laisser cette magnifique occasion filer sous sa baguette.
Il prit un air conspirateur pour parler à voix basse.

Que dirais-tu de réveiller ces vieux murs de pierres qui dorment, en y introduisant quelques maléfices de notre cru, se jouant ainsi de certains crétins trop pavoiseurs pour y voir là une quelconque entourloupe?