Once upon a time [Passé/ Hiver 95] Pv Thémys

Apprécie de le voir ainsi plaisanter, trouvant que ce genre d'expression le rend encore plus désirable. Rien de tel qu'un peu de machiavelisme pour vous rendre sexy un homme...
En ressentant un trouble certain et peu habituel, la demoiselle fit mine de cacher son sourire pour se détourner et prendre un peu de distance avec Draco. Il n'était pas convenable dans leur milieu d'avoir ce genre de pensée, et elle n'avait aucune idée d'où ça pouvait lui venir.

Ne te conforte pas trop. Souvent, quand j'ai enfin obtenu ce que je voulais, je m'en désintéresse aussitôt.
Mais il est vrai, aussi, que passer du temps avec toi se révèle bien différent de ce que mes parents avaient pu me laisser entrevoir.

Malin à son tour, et se dirigeant vers la falaise au dessus du débarquadère du lac.

Continue de me surprendre, et il est fort possible que Pansy devienne la nouvelle distraction de notre maison.

Draco s'approchait du vide, sentant le vent s'engouffrer de plus en plus dans ses vêtements. Elle avait raison. Il était arrivé à la même conclusion qu'elle. Ses parents, à lui aussi, le poussant à compter fleurette aux jeunes filles de bonne famille, dans l'espoir qu'un jour sera perpétué le nom des Malfoy. Il était encore bien loin des intérêts de ses parents et ne voyait que le plaisir que pouvait lui apporter le fait d'être avec une jeune fille. Même si cette fois, il y avait au delà du simple désir ou plaisir physique. Il y avait des pensées, des façons de vivre, de faire communes qui donnaient un plus à cette idylle.
Il lui répondit enfin, une fois stoppé devant la vue panoramique qui s'offrait à eux.

Si je te surprends, ça ne sera en aucun cas par le biais de Pansy. Je ne pense pas avoir besoin d'elle pour ça. Qu'elle croit, pense ou fasse ce qu'elle veut, mon intérêt ne se portera jamais vers elle dans les termes qu'elle désire.

Il l'a regarda la détaillant un instant avant de continuer.

Mais n'oublies pas que je te ressemble. Sur un bon nombre de points. Ce qui me conforte c'est que tu ne m'obtiendras jamais à ta convenance. Je ne serai pas le trophée qui sera épinglé sur ton mur de collection.

Sur un ton plus léger.

Sauf si tes parents t'ont aussi laissé entrevoir que les choses finissaient ainsi.

Il avait presque envie de lui dire, que le sien l'avait prévenu. Les femmes, c'est le début des ennuis à répétition.

De sérieuse, l'ambiance était devenue inquiétante pour Naomah. Elle ne savait pas comment la conversation en était arrivée là, mais il y avait beaucoup de choses qu'elle ne comprennait pas.
Collection, trophée?!

Draco un peu devant elle alors qu'elle s'arrête et le regarde faire:

Je ne comprend pas de quoi tu parles. Mes parents n'ont jamais eu leur mot à dire dans notre histoire. Ils ne sont même pas au courant.

Fronçant les sourcils:

Tes parents m'ont comparé à un trophé?

Le coeur serré rien qu'à l'idée d'être accrochée à un mur, aux autres pareils.

Une collection... C'est affreux.

Et pour cause, cette simple pensée la glaçait d'effroi.

(je crains d'avoir pas mal interprété ton poste pour faire ma réponse. Mais il y avait un paquet de trucs que je ne suis pas sure d'avoir comprises...)

Alors que Draco regardait le paysage qui s'offrait à lui, perçoit une sorte d'inquiétude dans la voix de Noa. Du moins c'est ce qu'il ressentit. Il se retourna et tendit la main vers elle pour qu'elle s'en saisisse.

Mes parents ne voient en toi que l'éducation que tu inspires, le noms que l'on respecte et l'argent dont tu te pares. Ils ne perçoivent que l'intérêt que tu peux amener à notre famille. Pour le moment. Ils ne te connaissent pas. Ensuite, ils s'apercevront bien que tu as en plus une personnalité qui va au delà de tout ceci et qui ensemble forme la parfaite jeune femme que tu es.

Il se retint fortement de dire, voir même de penser que de toute façon, les parents de Noa n'avaient pas à s'inquiéter, ils ne pouvaient trouver meilleur parti pour leur fille.
Il fit un pas vers elle et continua sur le ton de la plaisanterie (enfin selon Coco^^).

Puis si trophée tu es, tu en seras le joyaux.



[En gros Coco lui dit qu'il ne sera pas son joujou par rapport à sa phrase "Souvent, quand j'ai enfin obtenu ce que je voulais, je m'en désintéresse aussitôt." Pas grave, les non interprétations donnent un côté plus "réalistes"^^]

Je ne serais pas un trophée, qu'on se le dise! Plutôt mourire!

Laissée un peu étourdie par cette déclaration des plus vives, elle finit par se rendre compte qu'elle serrait un peu trop fort la main de Draco dans la sienne. Lentement, elle relacha sa prise, l'air un peu perdue.
Elle savait que sa famille aussi voyait Draco comme un excellent parti et non comme un individu passionnant. Noa elle-même ne s'en était rapprochée au premier abord que par curiosité et pour confirmer ou infirmer ce qu'on lui en avait dit.
Il n'y avait donc rien de surprenant, mais le voir ainsi exprimé était glaçant.

Et toi? Comment me voyais-tu au début? Je sais qu'on ne peut pas vraiment dire que je t'ai laissé le temps de me courtiser correctement... Mais y aurais-tu réagi aussi favorablement si je n'avais été que moi, sans tout le reste derrière, me rendant digne d'un trophé aux yeux de tes parents?

Il y avait une réelle curiosité dans le ton de sa voix, nulle promesse d'une colère prochaine en cas de mauvaise réponse.

Draco fut un peu surpris que son explication se tourne un peu contre lui. Il n'aimait guère parler de ces choses. Tout comme parler de lui en ces termes-ci, plus intimes, qui le touchaient au plus près.
Il lâcha doucement la main de la jeune fille, tout en se rapprochant d'elle, comme si ce simple fait aller engendrer plus d'intimité et surtout moins de possibilité d'être entendu.

Je ne vais pas te mentir en te disant que le fait qu'une de mes petites amies soit la fille de telle ou telle famille n'est pas un avantage pour moi, qui me met à l'abri de bien des ennuis vis à vis de ma famille.

Le jeune homme continua, sincère. C'était bien là une des rares personnes avec qui il s'était permis ce genre de choses. Parfois.

Tu aurais été une sang de bourbe ou une traitre à ton sang, mon intérêt aurait été nul.
Ta famille n'aurait pas été celle qu'elle est, et bien tu ne serais pas devenue la jeune demoiselle qui a des nombreuses qualités que je connaissais avant que nous soyons ensemble et qui m'a permis d'en découvrir d'autres, qui ont conforté mon choix.
Tout comme si j'avais été un de ces abrutis, sans vergogne, passible et d'une famille médiocres et honteuses, tu n'aurais vu en moi qu'un insignifiant élève de plus, vivant dans cette école de fous.

Se penchant de plus en plus au fur et à mesure qu'il parlait, Draco se redressa et conclut.

Heureusement, nous sommes loin de représenter tout ceci et avons pour nous deux cette chance d'évoluer dans une sphère saine et à l'abri de tout besoin. Tu es loin d'être un trophée pour ma famille. Il y a toujours de la méfiance quand quelqu'un entre dans le cercle d'une famille comme la mienne.

Draco parla plus bas, comme abominé par quelque chose de non palpable.

Quand tu vois certaines personnes qui y ont fait un court séjour...

Sous le flot des paroles de Draco, Noa se fit songeuse, puis intimidée. Il n'y avait pas que le fait qu'il se rapproche et se tienne grand et droit devant elle. Tout ce qu'il disait était d'une telle évidence qu'elle ne comprennait même plus ses propres rétissences.

Je comprends. Mais quelque part, je me demande quelle place ça laisse à ce que j'ai fait par moi-même puisque tout ce qui semble faire mes qualités vient d'un héritage familiale.

Ne voulant pas s'embêter, ni embêter Draco, avec tout ça, elle secoua la tête pour se défaire de ces idées.

N'écoute donc pas ces bétises... Je n'ai qu'à me rassurer en voyant qu'entre toutes, ce n'est pas Pansy que tu as choisis, mais bien moi. Et comme tu le dis si bien, au delà de ce genre de considération, nous savons maintenant qui nous sommes en plus d'un nom.

Traitre, une nouvelle idée creusa sa route dans son esprit. Alors que cette dernière émergeait, Noa leva les yeux vers le visage de Draco, le fixant avec intérêt:

Et si je devais "perdre" mon nom demain? Ou plutot, et si mon nom perdait tout sens alors que je restais exactement la même?

Draco ne voyait pas trop où la jeune fille voulait en venir. Pour lui, il était ensemble, car il y a un bon nombre de choses qui faisaient qu'ils étaient ensemble et qu'il ne cherchait pas vraiment à savoir pourquoi. Les filles, il fallait toujours qu'elles se pausent un bon nombre de questions sur ci ou ça. Mais ne voulant pas la peinée ou la blessée d'une quelconque façon, il répondit avec un grande sincérité.

Je ne sais pas Noa. Je pense que oui. Que tu serais toujours toi.

Il prit un ton moins dramatique ou philosophique.

Puis ce genre de chose n'arrivera pas demain. Ta famille se porte bien. Tout comme la mienne.
Pensons plutôt au moment présent. Tu ne crois pas?

Il ne voulait pas continuer dans cette voie, car il savait qu'il finirait par s'embourber.

Comme Pansy, laissons là rêver de chose qu'elle aura jamais. Et ne pensons qu'à nous. Les autres n'en valent que peu la peine. Ou alors pensons à eux, comme futur cobaye d'une expérience des plus intéressantes. J'aurai aimé tenter ce nouveau sort appris en défense contre les force du mal. Avoir l'illusion d'être suivi et menacé constament. De quoi faire passer des nuits blanches à Longdubat.

Rendue triste par toute cette histoire sans véritablement savoir pourquoi, Naomah se contenta d'une petite moue.

Pour la fille, c'est différent. Je détesterais l'idée que ce soit la femme qui porte le nom.

Enfin, tu resterais mignon, mais pas pour longtemps.

Ô insensible jeune fille dont le coeur ne connait pas encore l'amour...

Je suppose que ce qui te rend unique, c'est que je peux envisager le mariage avec toi. ça donne un peu de piquant à notre histoire.

Elle avait dit ça avec legereté, mais finalement, après coup, son ventre se serra un peu:

Enfin... C'est sacrément effrayant aussi. Mieux vaut éviter d'en parler... Pour l'instant, tu es mon bel amant!

Son enthousiasme retrouvé, elle offrit son plus beau sourire à Draco, puis l'attrapa par le poignet:

Vient, on sera mieux à la sentinelle*; tu me montreras ce sort. Depuis quand Ombrage vous apprend-elle des sortilèges intéressants?!

Draco ne vit rien des sentiments de sa petite amie. Il espérait juste qu'elle accepte de passer à autre chose que cette discussion.
Chose faite et bien content de ça, Draco se dérida un peu plus, même le mot mariage le fit flippé au plus haut point.

Oui oui, bel amant. Hein! Nous sommes bien loin de tout ce que mariage peut être. Ne brulons pas les étapes. Et celle que tu proposes me convient.

Draco prit le chemin de la sentinelle, laissant glisser la main de Noa afin de la prendre dans la sienne.

Ombrage nous l'a appris pas inadvertance quand cette raclure de Thomas en a parlé en cours. Surement qu'il voulait se faire mousser devant ses camarades en provoquant Ombrage. Quel sot!! Pour une fois que nous avons un professeur digne de ce nom dans cette école.
On ne va pas lui en vouloir, ce sort me plait.
J'imagine bien ce vieux Cracmol de Rusard se sentant piéger par un fantôme inexistant. Que pourrait_il y faire! Le faire partir avec son balai.

Pouffe un petit peu au discours de Draco sur Rusard, et ne peux qu'abonder dans son sens:

Pauvre petite créature faible et inutile...

C'est le coeur léger qu'elle s'avanca à la suite de son copain, savourant ce lien entre eux deux, mais s'interrogeant tout de même sur sa nature.
Elle ne s'était jamais véritablement attachée à qui que ce soit de particulier en dehors de sa famille et avant Draco. D'ailleurs, elle ne s'expliquait toujours pas ce qui lui avait pris de vouloir faire comme les autres et d'avoir un copain, même si on ne pouvait pas dire qu'elle regrettait quoi que ce soit. D'instinct, elle se rendait compte qu'elle changeait, commençait d'accorder de l'importance à des choses qui n'en avaient pas avant.
Dans un premier temps, elle avait commencé à accorder de l'importance à ses vêtements, à ses parures. Et aujourd'hui, c'était l'avis de Draco qui importait. Comme c'était étrange... Il ne savait pourtant pas grand chose de ce qui pouvait plaire à Naomah et la poussait bien souvent à des prises de conscience plus déplaisantes qu'autre chose.
Alors pourquoi Noa restait-elle à s'enfermer dans cette relation?! ça dépassait son entendement!
Il y avait bien cette envie de le prendre dans ses bras à tout moment et l'étrange impression de fondre quand il lui souriait... Mais encore une fois, elle ne s'en expliquait pas la raison.
Enfin, tout ceci n'avait pas plus d'importance qu'une armée de poussiflores.
Posant sa seconde main sur celle de Draco, comme pour mieux en évaluer les effets et la réalité:

J'aurais trois questions à te poser...

Draco marchait tel un roi dans son domaine, fier, prenant possession de chaque pierre qu'il foulait. Noa à ses côté en était le joyau central. Malgré sa réticence de cette vie de château là, Draco devait admettre que la battisse permettait un bon nombre de choses que tout sorcier se devait de profiter. Comme une simple promenade.

Quand la jeune fille se remit à parler, Draco stoppa son pas, comme pour sortir de sa douce rêverie et revenir à un monde plus réel.

Je t'en prie, pose toujours. A moi de voir si je consens à te répondre.

Il avait dit sans méchanceté ou rudesse dans la voix. Plus comme une assurance de ne pas à avoir à répondre à quelque chose de trop personnel, si tel était les questions.

(ste drame... J'ai oublié de noter les questions que j'avais en tête XD pis impossible de retrouver la troisième! bref...)

N'envisageant même pas qu'on puisse ne pas lui répondre, Noa rit un peu des idioties de Draco; quel humour délicieux! Quelle autodérision! Après s'être contentée un instant de le regarder en souriant, elle reprit sa route et son sérieux:

Je dois en faire appel à ta sincérité, encore. Entre nous... Trouves-tu véritablement qu'Ombrage soit un si bon professeur que ça...?

[Faut toujours noter ]

Draco fut décontenancé par la question de la jeune fille, mais il fut rassuré dans son fort intérieur de ne pas à avoir une nouvelle fois le genre de discussion qu'ils venaient d'avoir.
Il fit une moue étrange entre la réflexion et le dégout.

Ombrage est une femme qui connait les valeurs du monde sorcier et qui s'emploie à les appliquer. Mais je ne pense pas qu'elle soit là pour être enseignant. Il n'y avait simplement personne de valable pour tenir cette place et elle l'a judicieusement prise, à la place d'un autre hybride. C'est une femme de bureau pas un prof. Néanmoins, c'est à l'heure actuelle le meilleur prof de défense que nous ayons eut. Mis à part le fait que la pratique pêche. Sauf pour Longdubat.

Loin d'approuver, n'hésite pas à l'afficher. Du fond du coeur:

Je déteste cette femme...

Draco tourna une tête surprise vers Noa. Il n'avait jamais ressenti cette animosité vis à vis de leur professeur. Ou bien, il n'y avait pas prêté attention.

Ah? Et pourquoi?

Elle nous impose ce qu'on est censé faire et ne pas faire alors qu'elle n'a pas idée de ce qui est important, ou même amusant!

Ses décisions sont trop souvent absurdes: on n'est même pas censé pouvoir se tenir par la main...

Elève la main pour montrer cet acte normalement prohibé qu'ils sont entrain d'accomplir.

Cette femme est tout simplement idiote.

Se raisonnant juste assez pour retrouver un peu de calme:

Je veux bien comprendre qu'elle nous soit parfois utile... Mais j'ai du mal à supporter que tu ne pestes pas plus dans son dos...

Draco fut étonné de sa réaction.

Au cas où que tu ne l'ais pas remarqué Ombrage a passé un bon nombre de mesures ou décrets, mais qu'elle fait appliquer aux élèves n'ayant pas les relations qu'ils méritent.
Il y avait un laxisme trop présent dans ce collège et un peu de discipline ne fait pas de mal.

Draco reprit leur marche, continuant son argumentation.

Pourquoi voudrais-tu que je peste contre elle, alors qu'elle sert mes intérêts? Pour ce qui est de tenir la main... qu'importe, elle n'est pas toujours avec nous.

Devant au moins lui accorder ce point, mais n'aimant pas cela, concède avec difficulté et froideur:

Il est vrai... Que certaines mesures ne sont pas désagréables. Mais cette femme est ignoble. Non seulement elle est vulgaire, mais elle lorgne en plus sur une situation que son rang et son éducation ne lui permettent clairement pas.

Aussi fort qu'elle essaye, elle n'est que vulgarité et bêtise.

Que les personnes intéressées puissent être utiles, je veux bien le comprendre. Mais il faut savoir les mépriser pour les maintenir à leur place. Et cette Ombrage a déjà clairement dépassé le seuil limite; grande inquisitrice est un titre trop honorifique pour elle.

Comme si ça prouvait tout:

Je suis tout de même en retenu pour une semaine!

Intrigué par la raison qui a valu une semaine de retenue à Noa, Draco se retint cependant de lui demander. Du moins dans un premier temps. Bien plus animé par les raisons qui poussait la serpentarde à ne pas aimer Ombrage. Il pouvait comprendre que cette femme, en tant que personne, ne recueille pas que des éloges. Mais son point de vue ou son ressentie différait sur un point.

Le fait que Ombrage t'apporte que répugnance n'est cependant pas un gage de ce qu'elle est. Elle descend de famille tout aussi respectable que la notre et cherche comme tout bon sorcier qui se respecte le meilleur pour notre communauté. Même si cela doit passer par des restrictions, qui fisent à élever le monde sorcier.

Un peu moins véhément.

Elle est à sa place. Et elle fait ce que ceux qui l'ont mis là lui demande.

Lui prend la main.

Tu n'iras pas en retenue, sinon à quoi cela te servirait de sortir avec le chef de la brigade inquisitorial.

Lui vole un chaste baiser sur le coin de la bouche.

[Dur de soutenir ce vieux crapaud!]

Un peu boudeuse, ne savoure ni le baiser, ni le retour du preu chevalier venant sauver sa princesse. Insiste:

Tu peux me croire, Draco, cette femme est pourrie de l'intérieur. Consumée par l'envie et le pouvoir; et elle n'a surement pas l'étoffe pour assumer quoi que ce soit de ce à quoi elle aspire. Voit-on de grandes familles lui apporter leur soutien? Non! Ce qui me laisse en droit de douter de sa soit disant pureté de sang. Et s'il n'y avait que ça...

Elle doit être consciente, quelque part, de la précarité de sa position, sinon elle ne la défendrait pas avec autant de virulence y compris à mon égard.

Voila, elle avait terminé sa démonstration. SOn sang bouillait encore avec force, mais au moins elle put s'exprimer avec un tant soit peu de douceur sur la fin:

Juste, ne lui laisse pas croire qu'elle vaut mieux que toi... Ce ne serait vraiment pas un cadeau à vous faire.

Draco rit avec franchise. Non pas par moquerie. Loin de là. Mais touché par une certaine innocence des mots de la jeune fille. D'un ton rassurant, Draco ne put que répondre qu'elle n'avait rien à craindre sur ce fait.

Soutenir des idées, une façon de faire ne veut pas dire que je vois ou perçit cette personne comme mieux que moi ou ayant une valeur bien plus importante.

Il reprit sa marche vers la sentinelle.

Ce qu'elle aspire ou veut, je t'avouerai que je m'en fiche totalement. Pour l'instant, elle sert ce dont j'ai besoin et c'est bien là tout ce qui m'intéresse. Le reste n'a pas de valeur à mes yeux. Si elle n'est que le pion d'une machine ou si elle fait partie des rouages, je serai m'en accomoder. Du moment qu'elle m'aide à parvenir à mes fins. Et c'est ce qu'elle fait.

Avec une douceur peu commune.

Te voilà rassuré?

Enchainant.

Ta deuxième question?

Secoue la tête, butée

je ne serais rassurée que le jour où tu diras qu'Ombrage est une vieille harpie. Une harpie utile, certes, mais une vieille harpire quand même!

Il secoua la tête un instant, un sourire amusé aux lèvres, bien qu'il tenta de reprendre vite son sérieux. Allant dans son sens aussi bien parce qu'il le pensait quelque part que pour éviter une confrontation plus longue.

Oui, c'est une vieille harpie. Une harpie utile. Ca te va?

Et ne te moque pas! Lui intima-t-elle d'un doigt planté dans les côtes.

Il faut bien que je m'assure que le chef de la brigade inquisitoriale ne tombera pas du côté obscure du pouvoir.

Cette fois-ci, un sourire se glissait sans aucune discression sur ses lèvres, révelant que le trop plein de sérieux la quittait petit à petit.