Re: Simple évaluation qu'ils disaient [PV Sirius] Fin 5ème année

par **Sirius Black** Mar 18 Aoû - 15:37

Face à l'attaque, Sirius reprit contenance, cessant un instant de se noyer dans les questions qui le ramenaient à Dumbledore :

Voilà bien une remarque digne d'un crétin ! Une entreprise ne se fonde ni sur une belle gueule, ni sur des blagues.

Il se redressa, affichant tout son orgueil :

Tu as raison Snape, je suis un beau parleur et plus que ça, j'ai un physique qui attire la sympathie. Ce qui me fait deux raisons, en plus de mon intelligence, de réussir là où tu ne pourrais réussir qu'au prix de nombreux efforts. J'ai peut-être une image de rigolo, mais au moins je me suis forgé seul, je ne me suis pas planqué dans les jupons de Dumbledore pour obtenir une carrière.

Comme pour marquer son triomphe, il ajouta de manière presque anodine :

Et en plus, j'ai le privilège de m'éclater !

Il sourit pour ponctuer le tout.

Je traite avec des Ombrage sans cesse, je ne me fais aucun soucis pour elle. Le beau parleur, comme tu dis, sert aussi à ça.

par **Severus Snape** Mar 18 Aoû - 16:05

Peinant à en croire ses yeux, Snape secoua la tête, incrédule, et bras croisés.

Tu es bouffi d'orgueil et de présomption.

Se penche et pose une main sur le bureau pour mieux planter son regard noir et tranchant dans celui de Sirius.

S'il n'y avait que mon propre amusement en jeu, c'est avec plaisir que je te laisserais prendre place. Mais te voir te casser les dents devra attendre.

Fort du pouvoir de décision que lui a conféré Ombrage, il se rassit, mauvais.

C'en est fini. Dumbledore s'est trompé à ton sujet - une fois n'est pas coutume - il vaut mieux que je poursuive seul.
Va-t-en où je devrais te faire mettre à la porte.

par **Sirius Black** Mar 18 Aoû - 16:17

Sirius aurait pu éclater de rire, mais il resta de marbre. Pour qui se prenait-il ?

On voit que tu t'en tires très bien seul, en effet !
Ombrage doit être une bonne amie. Bien plus que Dumbledore, pas vrai ? Tu vois peut-être là l'occasion de retourner ta veste.

Ce fut alors l'illumination : Sirius se dit que c'était ça la clé ! Dumbledore ne faisait pas confiance à Snape ! C'est pour cette raison qu'il avait besoin de lui ici. Snape laissé seul avec Ombrage, c'était bien trop dangereux.
Il décida de jouer sur ce terrain, pour le tester.

Lui évincé, tout comme McGonagall, tu penses que tu vas finir par obtenir ce que tu veux : être dans les petits papiers d'Ombrage et finir même, peut-être par prendre sa place.
Ma présence ici risquerait de compromettre tes plans, car tu sais que tant que j'y serai, cela signifiera que Dumbledore n'est pas loin.

Défiant, et usant sans doute de sa dernière carte :

Prouve-moi que j'ai tort.

par **Severus Snape** Mar 18 Aoû - 16:25

Au contraire. Voila qui me semble une excellente idée.

Et pour cause, prendre la place d'Ombrage l'aiderait sans aucun doute beaucoup, et il serait loin de faire un pire travail qu'elle, il n'en doutait pas. D'un autre côté, il aimait un peu trop voir sirius dans le faux.
Fort de sa confiance en lui, mais ne pouvant se retenir d'en faire trop dans ce genre de situation:

Et je n'ai rien à te prouver. Au cas où tu ne l'aurais toujours pas compris, c'est toi qui te trouves sur la sellette...

En faisant toujours plus, assuré de sa victoire prochaine:

A dire vrai, bien que tu n'en ais toujours pas pris conscience du haut de ton petit nuage d'inconstance et de prétention, tu es déjà hors jeu.

par **Sirius Black** Mar 18 Aoû - 16:33

Sirius n'en croyait pas ses oreilles. Ou plutôt, il en avait toujours été persuadé et c'était là la preuve qu'il avait raison : Snape était un enfoiré de première ! Il ne chercha même pas à mettre en cause cette pensée tant elle lui semblait évidente à présent. Il répéta, comme s'il n'y croyait pas :

Hors jeu ?

Il se fit presque menaçant, soudain.

Tu penses que je suis hors jeu, Servilus ? Tu penses que tes paroles insignifiantes suffisent à me faire abandonner ?

Il rit, d'un rire qui n'avait rien de joyeux.

par **Severus Snape** Mar 18 Aoû - 16:43

Je pense surtout que j'en ai plus qu'assez de ton aveuglement. Plus qu'assez de devoir subir tes excès, comme toujours!

Cette fois-ci, il avait clairement élévé la voix, arrivé au bout de sa patience.

Encore une fois, tu ne sais pas quand arrêter et restes à t'embourber dans tes erreurs.

crache.

tu es pathétique!

Voila, il avait dit ce qu'il avait à dire, et justement un léger toc à la porte concluait son magnifique final. L'incongruité de ce simple son dans le silence établit juste après la tempête résonna comme autant de trompettes au milieu d'une oraison funèbre. Interdit, Snape resta à ne pas réagir un instant.

par **Sirius Black** Mar 18 Aoû - 19:37

Sirius vit Snape élever le ton avec une certaine satisfaction. Comme toujours, il retournait la situation en sa faveur, alors que c'était lui qui ne comprenait rien et qui s'embourbait dans sa misérable existence.
Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, ou même d'y penser, alors que le coup à la porte retentit. Il se retourna par réflexe, presque prêt à se battre, tant la situation semblait impromptue. Qui venait donc les déranger au sein de ce débat sans fin envisageable ?
Il tourna de nouveau le visage, vers Snape cette fois et cracha entre ses dents, d'un ton bas :

Faut-il que je t'apprenne à dire "entrez" ?

Il lui sembla que pendant cette seconde interminable, son sang froid lui revenait. Il prit de nouveau conscience de la réalité, de n'être pas seulement contraint à exister dans cette pièce en face de Snape mais qu'un monde bien plus vaste les entourait. En l'occurrence, celui de Poudlard.
Par réflexe, il retoucha ses vêtements et sa coiffure, très rapidement, alors que la porte s'ouvrait, laissant entendre un petit "hum hum".
Sirius était soudain devenu une autre personne. Ombrage entrait dans le bureau, toute mielleuse.

[Ombrage] J'espère ne pas interrompre, messieurs. Vous m'avez bien dit d'entrer, professeur Snape ?

Elle souriait. D'un sourire hideux et répulsif. Sirius la détesta aussi sec. Il faut dire que ce qu'il en avait entendu l'avait déjà laissé sur des idées bien arrêtées. Aussitôt, il s'avança vers elle, un sourire radieux venant éclairer son visage. Il coupa sans doute la parole à Snape :

Dolorès Ombrage, quel honneur de vous rencontrer enfin.

Il appuya son sourire et s'inclina poliment face à elle. En cet instant, Sirius paraissait plus charmeur que jamais, avec un rien d'humilité.

par **Severus Snape** Mer 19 Aoû - 13:41

La haine pouvant se lire sur chacun des traits de son visage, c'est à grand peine que Snape reprit contenance.
Sa composition de calme et d'indiférence fut rapidement mise à l'épreuve alors que Sirius faisait montre de la plus ignoble des attitudes. Là où Snape s'était toujours contenté de s'empêcher tout éclat et d'abonder dans la sens de l'inquisitrice par l'absence d'opposition apparente, Sirius y allait sans la moindre honte de son ton le plus charmeur.
Dégoutant...

La voix redevenu basse et égale, Snape dispensa ces quelques mots comme avec précaution et parcimonie:

Sirius Black; l'un des postulants au poste de professeur de métamorphose.
Que puis-je pour vous?

Oh non, il n'avait vraiment aucune envie que cette vieille chouette vienne fourrer son nez dans cette histoire. il se sentait déjà perdre le peu de controle qu'il avait accumulé, et il ne souhaitait pas en plus avoir à faire semblant.
Parler à Ombrage lui demandait déjà bien plus de controle sur lui meme qu'il n'était disposé à en accorder.

Ombrage, très intéressée par Sirius et tout sourire: Je venais juste voir comment ça se passait. Oh, mais je vous en pris, poursuivez! Faites donc comme si je n'étais pas là.

Après un coup d'oeil furtif et vaguement noir vers Sirius, Snape revint rapidement sur Ombrage:

Nous en avions fini. Monsieur Black s'en allait.

par **Sirius Black** Mer 19 Aoû - 15:25

A l'évocation de son nom, Sirius se contenta de regarder Ombrage, l'ombre d'un sourire dessiné sur les lèvres. Il suivit la brève conversation des deux, observant simplement pour mieux réfléchir au moment propice. C'est Snape qui lui donna confirmation de la marche à suivre. Il s'avança vers lui, lui attrapa la main vivement et la serra chaleureusement, un grand sourire aux lèvres :

J'ai été très heureux de te revoir, Severus. J'espère que nous aurons le plaisir de travailler ensemble pendant les quelques semaines à venir.

Il lui donna une tape amicale sur l'épaule sans penser que sa main ressortirait sans doute couverte de pellicule et de graisse, puis se détourna de lui alors qu'il imaginait parfaitement la veine de Snape palpiter sur son front. Il s'avança ensuite vers Ombrage en commentant :

Severus et moi étions dans la même classe à l'époque. N'est-ce pas le plus formidable des hasards que de se retrouver 20 ans plus tard dans cette même école ?

S'approchant du vieux crapaud, il lui glissa plus doucement, avec un petit sourire en coin et l'oeil malicieux :

Heureusement elle est aujourd'hui dirigée par une personne bien plus qualifiée que son prédécesseur.

Il se permit un léger clin d'oeil. Et alors qu'il parlait, il s'avançait doucement vers la porte, espérant pousser Ombrage à faire un bout de chemin à ses côtés.

par **Severus Snape** Mer 19 Aoû - 16:55

S'il l'avait pu, Snape aurait sans doute tué sirius de ses mains pour avoir osé le toucher de la sorte et faire croire qu'il avait un tant soit peu d'affection pour cette pourriture.
Pour l'heure, il dut se contenter de serrer les dents, très forts, et d'afficher un air à peine blasé. Impassible, il porta son regard sur Ombrage, faisant bien attention de ne pas exprimer le moindre assentiment aux propos de Black. Ainsi, peut-être qu'Ombrage pourrait croire que Black était en plein délire illusionnel.
Severus avait bien l'intention de le faire passer pour un dingue, peu importait l'effet qu'il produisait sur la vieille harpie.
A la dernière remarque de Black, il se dit que décidément, cet homme était un salop complet et qu'il n'avait aucun scrupule. Snape ne se serait jamais permis d'avancer ce genre de propos, gratuitement.

Alors qu'Ombrage émettait ce qui aurait bien pu ressembler à un gloussement au pays de crapauvillage et lachait un genre de "quelle heureuse coïncidence!" affreusement mielleux, le sang de Snape ne fit qu'un tour avant de se glacer.
Un peu précipitamment, même si sa voix conservait toujours ce qu'il fallait d'autorité et d'assurance:

Je sais que ton temps est compté, aussi, je ne te retiendrais pas plus, Sirius. Je te tiendrais au courant.

Raaah, ce que ce prénom avait pu lui arracher la langue! Mais coute que coute, il poursuivit.

De plus, si vous me le permettez, chère Inquisitrice, j'aimerais m'entretenir avec vous.

Malgré le formel et la politesse de ses propos, il apparaissait clairement qu'il voulait s'entretenir du candidat, et qu'il n'y avait pas de quoi se réjouir.

par **Sirius Black** Mer 19 Aoû - 18:53

S'étant retourné lorsque Snape s'était adressé à lui, il se tenait juste derrière Ombrage. Aussi ne se gêna t'il pas pour lui lancer un regard assassin. Il n'avait à présent que quelques secondes pour choisir quel comportement adopter : se montrer insistant, au risque de paraître grossier ; ou bien s'effacer et prier sa bonne étoile.
Il fixa Snape et lui dit soudain avec la plus grande amabilité :

Je te remercie de ta prévenance, Serv..erus.

Sa langue avait failli fourcher tant il se voyait assaillis de visions visant à faire souffrir son ennemi jusqu'à la mort, mais cela n'était passé pour rien d'autre que du bafouillage.
S'adressant au crapaud à l'odeur de nacre, il s'inclina en se saisissant délicatement de son horrible main boudineuse et surpassa son envie de vomir pour lui offrir un baise-main des plus raffinés. Se redressant, il afficha un sourire charmeur :

Mademoiselle Ombrage.

Cette dernière émit un petit gémissement de plaisir que le cerveau de Sirius refusa aussitôt d'intégrer, pour sa propre santé mentale.

J'espère obtenir le plaisir de poursuivre cette conversation dans peu de temps. Mais je n'ai doute que votre choix se portera sur ce qu'il est de meilleur pour cette école et le Ministère.

Il l'avait flatté et il le savait. Cela serait-il suffisant ? Il n'en avait pas la moindre idée. Mais cette solution lui semblait la plus avantageuse pour lui. Aussi lança t-il un dernier salut de tête à Snape, se promettant de se venger allégrement ; puis un autre au vieux crapaud.

Ombrage ne put s'empêcher d'ajouter avec ton sa fausse humilité et ses manières répugnantes : Oh, ne vous en faites pas, Monsieur Black. Sous ma direction, cette école ne saurait être mieux protégée de tout projet malveillant.

Sirius sourit d'un sourire factice à la Lockhart. Imparable pour les imbéciles.

Je n'ai aucun doute la dessus. Bonne journée à vous.

C'est sur cette conclusion qu'il prit congès.
Son air poli de jeune garçon de bonne famille ne le quitta pas alors qu'il traversait le château. Pourtant, son esprit fulminait. A présent, il savait que Snape était capable de tout pour l'empêcher d'intégrer l'école. Il savait également que Dumbledore serait extrêmement mécontent de son échec.
Une nouvelle idée se forgea dans son esprit, mais il lui était bien trop coûteux de s'abaisser à cela pour gagner la confiance d'Ombrage. Il savait pertinemment que Harry et ses amis marcheraient avec lui s'il allait les voir dans la minute, mais il se refusait de leur imposer cela.
Ce dilemme le fit néanmoins s'arrêter au milieu d'un couloir. Est-ce que cela n'en valait pas la peine ?

par **Severus Snape** Jeu 20 Aoû - 14:29

- Sirius Black est un maniulateur, fourbe et mesquin de la pire espèce. Je le connais, il n'aura de cesse de contrecarer votre autorité et de jouer les perturbateurs à l'aide de Potter qui est, je vous le rappelle, son filleul.

Ombrage s'était contentée de pencher un peu la tête de côté, l'air surprise et innocente (ce qu'elle n'était absolument pas) et de roucouler:

- Voyez-vous là quoi que ce soit que le ministre et moi-même ne pourrions gérer? Monsieur Black est un membre charismatique et apprécié de notre société. Je doute qu'il y ai quoi que ce soit de rédibitoire chez cet homme là.

- Mais...

Non, en fait, il n'y avait même pas eu de "mais". La conversation s'était poursuivie quelques minutes durant, et Ombrage était restée sur ses positions malgré les imprécations de Snape. Et à sa décharge, il fallait dire que cette femme avait la tête dure.

- Et de toute façon, nous n'avons pas d'autre candidat à l'heure actuelle. Ce n'est que pour un mois; je compte sur vous pour le garder à l'oeil. J'en ai matté des plus effrayants.

Fière de son autorité et savourant sa position, Ombrage s'était permis un petit sourire de satisfaction face au regard noir de Snape. A croire que rien ne pouvait l'effrayer...

-Vous ferez prévenir Monsieur Black que nous l'attendons dès Lundi pour assurer sa fonction. Vous verrez les détails avec Mr Rusard.

Sur ce, elle était partie, laissant un SNape fulminant derrière elle.

par **Sirius Black** Jeu 20 Aoû - 15:14

Sirius semblait presque pétrifié dans son couloir lorsqu'un souffle détestable et oublié le fit revenir à la réalité. Il tourna la tête et vit deux yeux jaunes le fixer. Miss Teigne crachait après lui. Sirius lui retourna le compliment en la faisant fuir et se retrouva nez à nez avec Rusard quelques secondes après. Très naturel, Sirius se contenta de le saluer alors que ce dernier le lorgnait en s'imaginant sans doute que l'heure de la vengeance avait sonnée et qu'il aurait la permission de le fouetter s'il faisait un écart.
Cet événement lui fit perdre le fil de ses pensées. Il s'était en tout cas mis d'accord avec sa conscience : rendre la vie de Harry et des autres élèves encore plus insupportable n'était pas une option. Même pour Dumbledore.
Il rebroussa donc chemin dans le château jusqu'à en sortir. Sur la route, il croisa quelques élèves mais son filleul ne faisait pas partie du lot.
A présent, il aurait à affronter Dumbledore et ce n'était pas là la partie la plus simple.

par **Severus Snape** Jeu 20 Aoû - 16:07

Et voila comment Snape s'était retrouvé à son bureau, obligé d'écrire une lettre de convocation à Sirius Black...

Cher Monsieur, nous avons le plaisir de vous informer que votre candidature au poste de professeur de métamorphose à l'école de sorcellerie Poudlard a bien été retenu.
A ce sujet, veuillez vous présenter en cours à partir du lundi XX mai.
Des installations (bureau et appartement de fonction) seront mis à votre disposition dès le samedi.
Merci de nous confirmer votre venu et de nous informer quant à l'heure de votre arrivée.
Mr Argus Rusard, maître de ces lieux, vous attendra à la grille de l'école et vous installera.

Dans l'attente blablabla... Bien à vous.

Severus Snape.

PS: Crève, pourriture. Et tu trouveras l'emploi du temps de ta fonction en pièce jointe.
Encore une fois, va mourir.

Avec toute ma haine.

Et voila, il ne restait plus qu'à l'envoyer.
Après une après-midi passée dans l'ombre à ruminer, un hibou finit par s'envoler des cachots, se dirigeant vers Londres.
Snape, quant à lui, se disait qu'il allait le regretter.

par **Sirius Black** Jeu 20 Aoû - 19:31

Lorsque Sirius reçu la lettre, il n'en croyait pas ses yeux. Il se demanda activement si Dumbledore avait fait quelque chose comme essayer de convaincre Snape ou jeté un sortilège de confusion à on-ne-sait-qui. Pourtant, il l'avait bien dans les mains, ce bout de papier qui lui confirmait sa prise de fonction.
D'ailleurs, il s'en débarrassa rapidement, dès qu'il eut compris que Snape avait du le toucher pour écrire dessus. Il se demanda même s'il n'avait pas renversé un peu de poison mortel, histoire d'achever Sirius avant Samedi.
Soulagé au possible, il se dit qu'enfin il pourrait aller trouver Dumbledore afin de lui apporter ces bonnes nouvelles. Heureusement pour lui, il n'avait pas encore eu à lui faire face, ne lui ayant raconté que très rapidement et par écrit son entrevue à Poudlard.

Armé de sa plus belle plume, Sirius se mit au devoir d'écrire trois lettres. La première revenant à Snape :

Professeur Snape,
J'accepte avec joie le poste que vous m'offrez, et espère de tout coeur que notre collaboration au sein de l'établissement se fera cordiale et enjouée, comme au bon vieux temps.
Dans l'attente d'une nouvelle rencontre, je vous envoie mes sentiments les plus distingués.

Sirius Black

PS : Je m'abstiens de t'envoyer moi-même une pièce jointe par respect pour le hibou.

La seconde allant à Rusard :

M. Argus Rusard,
Comme il en a été convenu auprès du Professeur Snape, je vous informe de mon arrivée à Poudlard, le Dimanche 19 mai à 16h45.
Au plaisir. Embrassez Miss Teigne pour moi.

Professeur Sirius Black.

Et enfin, une dernière lettre à Ombrage, simple et humble mais ne manquant pas de flatterie.
Sirius prenait tout cela pour un jeu, et pour l'instant, il s'amusait beaucoup.

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