O amore - Draco + Mike - sujet délire

[C'est quoi ce titre on dirait que je vais te chanter une sérénade!! tsss^^]


Et voilà! Tout cela parce qu'il est préfet, qu'il semblait trainer dans les couloirs, Draco se voit devenir pour quelques minutes le porte-pot du Professeur chourave.

-"Vient là mon garçon, je ne suis plus toute jeune et la serre et loin" avait interpeller la directrice des Pouffsouffles. Et la magie, c'est pour les cracmols avait failli répondre le serpentard. Tout ceci était surement dû à la réplique du cours de ce matin. Mais que pouvait le jeune homme si ces cours étaient des plus ennuyants. Rien. Et il le payait maintenant.

Cela faisait maintenant 3o minutes, qu'il aidait cette vieille chouette à transporter ses pots de Marguelipes de l'entrée où elles passaient l'été à une des serres, situées bien trop loin pour Draco de toute façon. Sa tête des bons jours, de mauvaises fois et se retenant de ne pas transformer son professeur en arbre centenaire, Draco regarda un instant dehors et vit un autre crétin de pouffsouffles dans les parages. Un repère qui sait. Ou bien les pouffsouffles étaient aussi repérés par le Choipeaux pour en plus être de fidèle toutou des amoureux de la nature. Un parfait tableau de débilisme absolu selon Draco. Quoiqu'il en soit, le manège de ce petit blaireau l'intrigua suffisamment pour qu'une fois libre de toute contrainte de civisme, il se dirigea vers lui d'un pas goupilien, emprunt de malice et la langue acerbée. Il se planta devant le jaune et attrapa la lettre tandis que celui-ci semblait absorber par les mots qu'il y écrivait.

Tu sais écrire, toi??? Je n'aurai pourtant jamais cru.

Lève la tête, agacé qu'un énergumène vienne le tirer du monde lyrique dans lequel il se trouvait, et rougit soudain. De rage, de pudeur, autre ?

Se lève sur ses pieds le plus dignement qu'il le peut et énonce d'une voix hachée.

Rends-moi ça s'il te plaît. C'est personnel.

A ce moment, et à la lueur qu'il voit apparaître dans le regard de Draco, réalise que ce n'était pas la phrase à prononcer...

[si tu veux, Draco peut lire des morceaux de lettre et dans mes postes je complète avec un lyrisme niais ]

Draco émit une sorte de rictus méprisant. Bien sûr, il ne rendit pas la lettre. Bien au contraire. Il se remit à la lire, et avec un air théâtrale, Draco mima une fausse moue touchée par les mots. La main sur le coeur, l'autre tenant la lettre, sa voix tremblait d'une émotion non sincère.

-"Je n'ai pas l'habitude de faire des lettres, encore moins des déclarations. Ce n'est pas dans mes habitudes, mais quelque part - et c'est étrange - j'ai peur. Je n'ai jamais eu peur jusqu'à maintenant. Après tout, qu'est-ce qu'une déclaration ? Au pire des cas un mauvais moment à passer, dans le meilleur des cas... une bien belle chose... "

Draco leva ses yeux de la lettre vers le jaune. Il souffla du nez.

Mais c'est que le petit blaireau est un romantique. Elle en a de la chance ta demoiselle. Même si avec ça, tu vas la faire fuir. En même temps, même sans.

Il lui lança un regard méprisant.

Rougit fortement. Se lève tant bien que mal, en essayant de maintenir le peu de dignité qui lui reste. Bombe le torse et regarde Malfoy droit dans les yeux, descend son regard sur les trois pages que ce dernier tient dans sa main, et relève la tête.

Enonce d'une voix qui se veut aussi froide et neutre que possible

Rends moi ça

Puis, se doutant que cela risque de ne pas être suffisant, serre le poing très fort prêt à l'envoyer dans le si mignon nez du sieur Draco qui va bientôt se retrouver en sang. Quelle tristesse...

Draco reprit sa lecture, en lançant un dernier regard mauvais au petit jaune. Comme si cette demi-portion brassant de l'air allait lui faire peur. Il parait que l'espoir fait vivre, dans ce cas le pouffsouffle devait en avoir à revendre. Malheureusement pour Draco.
D'une voix montrant son indifférence totale aux pleurnicheries de London, le serpentard continua avec délectation sa lecture. Ne manquant pas d'appuyer sur certains mots qu'il jugeait grotesque, ou en y mettant une émotion forte quand il semblait toucher par une phrase bateau.

"Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle..."

En tout cas, tu écris et n'importe quoi.

Draco rigola. De ces rires méprisants au possible. Il baissa la lettre et transperça du regard le pouffsouffle.

Comme si des inepties pareilles allaient t'aider... En te voyant n'importe quelle fille fuirait. Remarque ce n'est peut pas une fille. Une goule voudrait peut être de toi. Et encore...

La remarque sur la goule, à la rigueur c'était normal. C'était Draco. Malfoy. L'homme qui se regardait chaque matin dans le miroir en espérant attention que sa mère ne le confondrait pas avec un elfe de maison.

Bah, c'est vrai qu'à Noël ta mère a envoyé votre elfe de maison à Poudlard ? Faut dire, quand on te voit, on peut avoir des doutes sur ton origine. Sûrement l'effet consanguin.

Ne pas répliquer sur la lettre, le lancer sur un autre sujet, ça le fera sûrement oublier l'objet de sa hargne

Mais c'est qu'il avait du répondant le petit jaune. Il avait certes fait un erreur. A trop parlé et à ne pas se taire, on obtient que des ennuis, et des ennuis il allait en avoir le London.
Draco serra les dents et se rapprocha du pouffsouffle menaçant.

Ne tente pas de jouer dans la cour des grand, tu risquerais d'y perdre encore plus de plumes. Déjà que celle-ci, lui montrant la lettre, montre la capacité intellectuelle dont tu fais défaut. Mais peut être te faut-il une leçon pour apprendre à reconnaitre et à respecter tes supérieurs?? Je verrai bien cette lettre passionnée tapisser la grande salle. Un peu de lecture au diner nous ferait le plus grand bien.

EXPELLIARMUS !

d'un mouvement de baguette brusque, essaye de surprendre Malfoy. S'il lui prend la lettre, c'était pas mal, s'il prenait la baguette, c'était tant mieux !

Toujours entrain de fanfaronner, Draco continuait à se moquer du jeune jaune, en prenant l'air d'un amoureux transis, continuant sa lecture. Main sur la cœur, il détonna.

...voilà pourquoi je laisse ma plume t'inonder de mon amour...

Là Draco n'eut pas le temps de finir, le jeune pouffsouffle venait de lui lancer un expelliarmus.


[HJ: je laisse donc le maitre du jeu et les hasard du tirage des dés nous guider sur la suite des évènements.^^]

Le membre 'Draco Malfoy' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Classique' : 4

[hj:4: L'action réussit et l'autre esquive, mais pas totalement]

La lettre s'envola des mains du jeune serpentard; sans que celui-ci puisse faire quoique se soit. Peut être trop énervé et la main s'accrochant à sa baguette. Comment cet avorton avait osé. Il le paierait, et cher. On ne s'en prenait pas à Draco Malfoy de la sorte. La lettre se posa quelques instants plus tard entre les deux élèves.
Le regard mauvais Draco siffla entre ses dents.

Tu n'aurais jamais dû tenter un coup de la sorte, pauvre crétin.

Draco pointa sa baguette sur le jaune et lui lança un sortilège de petrificus totalus.