Ephrain Hulrich [terminée]

Bonsoir jeune fille et bienvenue sur le forum.

Tout d'abord je réponds à ta question en t'affirmant qu'il n'y a pas de soucis pour l'emploi du pronom personnel je ici. Du moment que les critères de la fiches sont respectées et que c'est lisible, il n'y a aucun soucis.

Ensuite comme tu l'as surement lu, le forum est encore en construction, ce qui te laisse le temps de finir ta fiche et de lire notre contexte, et toutes les autres catégories informatifs sur celui-ci.

Si tu as des questions, un soucis, n'hésite pas à faire appel. Bonne soirée.

Manipulatrice...?

hmhm.... C'est ce que nous verrons XD
Bienvenue en tout cas

Désolée pour le double poste, mais je n'ai plus de place dans ma présa donc je poste l'histoire ici sorry!

Histoire : "Commençons par de pures et simples banalités…j’ai vu le jour au printemps 1977 au même titre que mon frère, Honorius. Enfants pour le moins attendus nous ignorons encore la vie qui nous attendait. Enfin, mon frère était très attendu, comme le digne héritier de notre père, moins…un peu moins j’étais plutôt un fardeau qu’autre chose, une fillette sans défense, innocente et bonne à pas grand-chose mise à part peut être à marier un jour pour des accords financiers conséquents. Notre vie avait toutefois été entièrement planifiée bien avant notre naissance. Ma mère était, soit disant, décédée en couche, bien qu’Honorius et moi-même comprimes bien vite que sa présence était surtout encombrante pour notre paternel. Ainsi, il ne restait plus que nous trois, et une ribambelle de précepteurs chargés de notre éducation, inutile de préciser que notre père n’avait, et n’a toujours pas , un très grand instinct paternel ! Quoi qu’il en soit, j’aurais aimé dire que nous grandîmes entourés d’amour, de parents adorablement chaleureux et tout le tralala…mais ce ne fut pas le cas. Dès que nous fumes en âge d’apprendre quoi que ce soit, notre éducation prit une tournure de bourrage de crâne intensif, sur les valeurs de notre famille, sur la dignité qui nous incombait et sur l’ascendance de notre famille…enfin bref tout le baratin possible. Nous nous fondîmes dans le moule comme deux enfants dociles. Nous ne voyons jamais notre paternel et nous passions notre jeune enfance toujours fourré l’un avec l’autre. Au départ. Car il était un fils et je n’étais qu’une fille. L’on nous sépara rapidement pour m’apprendre à me comporter comme il se fallait, comme jeune fille devait le faire, maintien et bienséance, protocole et rhétorique… Le seul moment que nous partagions était les cours d’escrime que notre « adorable » père avait trouvé indispensable pour nous forger un caractère. L’escrime façon Ebehard Hulrich n’avait absolument rien de reposant. Tout était fait pour nous monter mon frère et moi, l’un contre l’autre. Le perdant recevait une punition mémorable, le vainqueur un présent….tout ne devait être que compétition, toujours compétition…

A côté de cela nous voyagions sans arrêt, six mois à l’étranger et six mois en Allemagne…encore une de ces lubies de notre paternel. J’appris beaucoup et s’il y a bien une chose que je ne regrette pas c’est bien d’avoir autant voyagé. De Beijing à Hambourg, en passant par Moscou et Barcelone…enfin nous sillonnâmes le globe sans jamais nous plaindre. Bien vite, vint l’âge de rentrer dans une école de Magie, nous fumes tout deux envoyés à l’est, à Durmstrang et nous y passâmes nos sept années de scolarité. Sans la moindre embrouille ? Cela aurait été tellement simple. La vie bascula pour chacun de nous deux, arrivés là bas nous ne nous connaissions plus…chacun sa vie, seulement le sang nous reliait encore. Nous prîmes des chemins différents. Je m’enfermais dans la froideur et l’apparence, et lui sombrait dans la noirceur. Mais nous étions brillants, de bons élèments et notre paternel ne trouva jamais rien à redire. A nos 16 ans, nous fîmes notre entrée dans la bonne société…et par Merlin je me revoie encore devant la coiffeuse à observer mon reflet de porcelaine, je ressens encore l’appréhension couler dans mes veines alors que je refermais pour la énième fois le fermoir de mon collier d’émeraude. Mais finalement, ce monde de convenance et d’apparence où les masques se font indispensable et où tout le monde est faux parce que le jeu le demande…je m’y sentis comme un poisson dans l’eau, j’étais dans mon élément. Je n’étais pas moi-même je pouvais me dissimuler à ma guise enfin tout en faisant abstraction du regard brulant de mon frère qui supportait de moins en moins l’idée de mon voir me fondre parfaitement de ce monde ci. Dans notre Monde. Pourquoi ? Je pense tout simplement, qu’au fond il se rappelle des enfant sque nous étions et qu’il regrette…qu’il regrette de ne pas m’avoir assez protégé de l’hypocrisie de la vie dans laquelle nous nous jetions corps et âmes.

Lorsqu’on obtint nos diplômes, notre père avait prévu toute une vie…Honorius suivit le chemin qu’on lui avait tracé et il débuta ses études à Berlin…pour ma part, si j’avais désiré faire plaisir à mon père, je me serais probablement mariée et aurait intégré la bonne société allemande. Mais… j’aimais bien trop ma liberté, j’aimais bien trop vivre ma vie égoïstement que je me refusa à m’enterrer si jeune ! Il me fallut plusieurs longues semaines avant de convaincre mon père de m’accorder trois années d’études supplémentaires…juste trois…Ce après quoi je me plierais à ses exigences. Et pour ma plus grande victoire il consentit même à mon dernier caprice, soit rejoindre l’Angleterre. Je voulais m’éloigner et ceci rapidement. Nous avions déjà séjourné à de nombreuses reprises en Grande Bretagne et l’envie me tiraillait d’y retourner. Je m’inscrivis à Durmstrang dans un programme d’échange universitaire et je fus envoyée à Poudlard pour ma première année universitaire…en contrepartie de quoi mon père m’imposa une chose…enfin il l’imposa surtout à Honorius, soit me suivre à Poudlard, afin de garder un œil sur moi. Mais en fin de compte cela avait peu d’importance. Alors, aujourd’hui je rentre à Poudlard pour ma deuxième année d’étude universitaire. Quel effet a eu cette Ecole sur ma petite personne ? On dira que je fais quelques efforts pour paraitre plus ouverte et aimable…mais il est difficile de renier des années et des années d’une éducation étriquée ! "

Pas de prob ^^
J'ai lu la fiche, et j'ai rien remarqué qui cloche
Je suppose que ça veut dire que c'est bon pour moi!
Y a plus qu'à attendre que dame Pince fasse usage de son scanner à incohérence à son tour, et on te donnera un p'tit test rpg à faire!

Un petit test rpg après avoir lu cette fiche et n'avoir rien de plus à redire.
Tu es en soirée, quelconque, ton père te présente un jeune homme, qui devient au cours de la soirée un peu trop collant, enflammé, et pas discret.

Et un petit lien utile à lire: https://spookypoudlard.forumactif.org/fiches-validees-f80/une-fois-valide-t37.htm

Munich, 27 août 1996,

La dernière soirée de la saison d’été avait été prévue à Munich, avant que les jeunes aristocrates ne rejoignent les bancs des universités magiques et ne laissent leurs parents à nouveau seuls. Rien de triste dans tout cela, simplement répétitif et habituel. Encore un été de passé. Encore un été de faste, de mondanité et d’hypocrisie. Et même elle, la plus habile des comédiennes, elle était lasse et se sentait fatiguée. La jolie blonde avait hâte de raccrocher un temps son masque. Alors c’était la dernière…la dernière avant qu’elle ne puisse souffler, enfin. Elle appréhendait cette soirée, comme elle avait appréhendé toutes les autres et celles encore de l’été précédent. Elle appréhendait l’empressement de son paternel à la voir prendre un bon parti, à la voir se comporter comme elle l’aurait du. Alors ce soir, serait un soir similaire à tous les autres, son père lui présenterait un tas de jeunes hommes, tous aristocrate et de sang pur, avec l’espoir que sa « chere et tendre » fille se décide sur l’un d’eux…mais encore une fois, elle ne céderait pas. C’était une préparation, tout un état d’esprit dans lequel elle partait, celui d’être d’une parfaite indifférence à n’importe quelles avances que l’on pourrait lui faire.

Ainsi, cela faisait probablement deux bonnes heures qu’elle était assise devant sa coiffeuse à observer son pâle reflet dans le miroir, son esprit songeur partit se perdre dans les méandres de ses pensées tourmentées. Elle était là, simplement assise et sans défense, sa robe d’un émeraude profond, vaporeuse et décolletée, accentuant sa peau albâtre. Ses boucles blondes s’évadant d’un chignon faussement négligé, une parure de diamant finement ouvragés. Lorsqu’elle sursauta en entendant la porte de sa chambre s’ouvrir dans un léger grincement. Aussitôt ses prunelles claires se posèrent sur l’intrus…et la lassitude parut sur son visage ainsi qu’une touche d’agacement…Honorius. Elle l’interrogea du regard et dans un sourire suffisant il se contenta de lui faire remarquer qu’il était temps d’y aller. Il était beau à lui dire cela… Il avait passé sa semaine à chercher la moindre excuse pour ne pas venir à cette soirée, il avait tout tenté…mais leur paternel était resté inflexible. Alors, la jolie blonde se releva avec grâce et descendit rejoindre, père et frère dans le hall d’entrée du somptueux manoir familial de Berlin.

L’histoire de quelques heures plus tard elle se retrouvait à Munich, elle avait déjà accordé assez de valses pour la soirée, jouée les jeunes filles bien éduquées pour le restant de la nuit et rencontrée assez de prétendants jusqu’à l’été prochain. Alors, elle s’était éclipsée dans un petit salon en compagnie de l’un de ses « amis » d’enfance. Sa disparition ne passa malheureusement pas inaperçue et à peine eut elle à nouveau fait un pas dans l’imposante salle de bal richement décorée, que son père vint à sa rencontre avec en sa compagnie un jeune homme brun assez grand et aux iris vertes. Bel homme pensa t’elle machinalement, mais rien davantage car elle savait bien qu’il était là encore une tentative désespérée de son père. N’arrêterait il dont jamais ?! La jolie blonde ne démontra toutefois pas son agacement et eut un sourire agréable à l’égard de l’homme qui se présenta comme étant James Hartford… elle l’écouta brièvement lui débiter son "curriculum vitae" mais sans grand intérêt et elle consentit à lui accorder une valse. Il ne dansait pas trop mal…mais même en dansant il ne cessait de parler. Ephrain croisa à plusieurs reprises le regard amusé et ironique de son jumeau qui lui bavassait avec une jeune femme rousse dans un coin de la salle. Un regard méprisant à son égard puis elle retournait à son cavalier. La valse conclut, la jeune femme espéra pouvoir s’éclipser. Mais c’était sans compter la témérité du dénommé James.

« Si nous allions prendre l’air, ma chère ? »

Comment dire non sans paraitre offensante ? Elle n’eut malheureusement pas le temps d’y réfléchir que le jeune aristocrate lui prenait déjà le bras pour la conduire dans le parc du domaine…Merveilleuse fin de soirée qui s’annonçait encore. Mais il fallait faire bonne figure comme toujours.

« Et bien, il paraitrait que vous étudiez en Angleterre ? Trouvez vous cela plaisant ? »

Ephrain se demanda une fraction de seconde sur quel imbécile elle venait de tomber mais elle se montra aimable, enfin dans la mesure du possible car sa voix fut un peu dure

« Assurement, sinon pourquoi étudierais je ? »

L’homme eut un sourire moqueur que la jolie blonde n’apprécia en rien, elle aurait aimé être courtoise…mais lorsqu’il lui rétorqua, finalement toutes ses bonnes convictions s’évanouir.

« Je ne comprend décidemment pas les jeunes femmes comme vous qui trouvent utile d’étudier ! A quoi bon cela pourrait il bien vous servir »

A la rigueur elle aurait accepté…mais étrangement le rire moqueur qui suivit ne lui plut pas vraiment. Avec toute la politesse dont elle était capable, elle s’excusa et remonta l’allée d’un pas pressé. Un pied dans la salle de bal qu’elle sentit une main se poser sur son épaule.

« Miss, seriez vous offensée ? Je vous pensais pourtant plus lucide ! je trouve cela très enfantin de votre part de s’attacher à des études d’une manière aussi puérile … »

Ephrain resta légèrement bouche bée puis elle finit par dévisager ouvertement l’homme qui se tenait toujours face à elle, toutefois avant qu’elle n’ait eu le temps de lui répondre de la manière la plus acerbe qui soit, il avait déjà repris la parole en changeant radicalement de sujet. James s’était penché à son oreille pour murmurer quelques mots.

« Vous ai-je dis que vous étiez ravissante ? »

Il attrapa l’un des domestiques qui servaient le champagne et s’adressa à lui comme s’il s’adressait à un ami, d’une manière forte et risible.

« Hein, n’est ce pas que Mademoiselle est absolument ravissante ce soir !? Cette robe est tout simplement…délectable ! »

Il avait parlé si fort que plusieurs personnes se tournèrent vers eux. Garder la tête haute, ne pas rougir…Ephrain avait l’impression d’être inspectée par une dizaine de paires d’yeux ! Un petit rire moqueur non loin, lui indiqua par la même occasion que son frangin se marrait apparemment bien et qu’il ne trouvait pas utile de la sortir de ce guêpier. James se rapprocha alors dangereusement de la jeune femme et la saisit fermement par la taille, sous la surprise de l’assemblée et de la jolie blonde en premier lieu.

« Oh mais oui ma chère vous êtes absolument à…croquer ! »

C’était allé trop loin…merci papa pour ce boulet….alors que l’homme, qui avait bien trop bu fort certainement, s’apprêtait à toucher ses lèvres des siennes…le bruit d’une gifle monumentale résonna dans la vaste salle de bal, où les violons cessèrent sur le champ. Elle détestait se donner en spectacle… et elle entendait déjà les murmures choqués s’élever dans la salle. La tête froide, la jolie blonde s’écarta de l’homme un regard méprisant en sa direction, avant de traverser la vaste salle en direction du parc et d’adresser le même regard emplit de haine et de mépris à son frère en articulant silencieusement le mot « EN-FOI-RE »…….

Voilà, ce que j'ai pu vous faire....

Eh bien cela me convient personnellement. Juste un rappel des codes d'écriture, en gras ce sont les action, les paroles en normal. Juste du détail. Sinon pour moi ça me va. Maitre?

Oh je suis désolée j'avais laissé plein de fautes d'orthographe
Ah oui oui le code pour l'écriture, j'ai oublié, sorry!

Pas grave tu seras juste mise aux fers pendant une semaine.

Arf je savais bien que je ne pouvais m'en sortir si facilement...

Ouaipe, pas de problème non plus ^^
J'm'attendais à ce qu'on entende un peu plus le doux son de la langue acérée de la miss, mais je suppose qu'on aura l'occasion plus tard dans ce cas.

Tu es validée, en violet, et pis voila ce qu'il te reste à faire si ce n'est pas déjà fait:
https://spookypoudlard.forumactif.org/fiches-validees-f80/une-fois-valide-t37.htm#147

Have fun!